Définition, histoire & devenir

« L’Ostéopathie est l’art de diagnostiquer et de traiter, par la main, les dysfonctions de la micromobilité des tissus du corps, qui entrainent des troubles fonctionnels pouvant perturber l’état de santé » (Définition extraite du Référentiel Profession Ostéopathe®)

 

L’Ostéopathie est une Médecine référencée par l’O.M.S. La santé est un « état de complet bien-être physique, mental et social de l’Etre Humain et non pas seulement une absence de maladie ou d’infirmité ».

Il existe principalement dans le Monde trois sortes de Médecines référencées par l’Organisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) :

  • La Médecine allopathique (utilisant les médicaments).

  • La Médecine homéopathique (utilisant des produits minéraux et végétaux).

  • Les Médecines manuelles dont l’ostéopathie (utilisant des traitements uniquement manuels).

L’Ostéopathie est une thérapie préventive visant à conserver la Santé exercée après des études supérieures spécifiques restituant un Diplôme Français d’Ostéopathie d’où la mention D.O. ou D.F.O.

A la fois science et technique, l’Ostéopathie est un art …

Elle est exercée par des praticiens compétents et consciencieux. Ostéopathes confirmés par un cursus d’études de 5 années minimum, ils détectent les déséquilibres et les tensions qu’ils libèrent grâce à leurs perceptions et leur toucher particulier, en remontant le « fil d’Ariane » du processus pathologique entrainant le trouble fonctionnel.

Exclusivement manuelle, l’Ostéopathie est une discipline précise, minutieuse et exacte. L’intervention de l’ostéopathe est toujours parfaitement dosée.

… qui s’appuie sur une science

Elle se réfère à l’anatomie et à la physiologie. Elle repose sur des compétences spécifiques, une connaissance approfondie du corps humain et des interactions entre chacun de ses composants. L’essentiel du travail de l’ostéopathe consiste à identifier l’origine physique des différents troubles puis à rétablir manuellement un bon fonctionnement des structures du corps et donc de l’organisme dans sa globalité. Les gestes ostéopathiques se distinguent des manipulations médicales et orthopédiques car elles restent toujours dans le champ physiologique et ne forcent pas les structures.

Les principes de l’Ostéopathie sont simples

L’Homme doit conserver son équilibre vertical par rapport au sol. Tout déséquilibre de sa structure ou toute perturbation de son milieu interne va provoquer des troublesprogressifs de sa mécanique interne, entravant son activité et limiter progressivement ses propres capacités de lutte contre l’agression permanente de l’environnement extérieur (gravité, alimentation, activité professionnelle…), mettant ainsi sa santé en péril.

Toutes les structures du corps humain, tissus vivants, organes, articulations, muscles… sont interdépendantes. Derrière un symptôme apparent, localisé, peut se cacher une cause ancienne ou récente et un dysfonctionnement hors de la région douloureuse.

Personne ne s’étonne d’avoir un rhume après avoir pris froid aux pieds…
pourquoi s’étonnerait-on qu’un ostéopathe découvre qu’un « mal de dos » provient d’un mauvais fonctionnement d’un pied ou d’un os de ce pied ?

Le corps a en lui toutes les ressources pour se rééquilibrer et recouvrer la santé pour peu que la cause de ses troubles et de ses souffrances soit détectée et que soit apportée l’aide nécessaire en faisant le « geste minimum et indispensable » pour qu’il puisse à nouveau se rééquilibrer dans ses activités physiologiques.

Sur le plan psychologique, nerveux, fonctionnel, les agressions physiques et psychiques, les traitements non adaptés, les stress sont autant de chocs qui perturbent l’équilibre de l’Homme à tous les stades de sa vie, retardent sa guérison, altèrent sa santé, entraînant souffrances morales et physiques. « En avoir plein le dos, avoir le cœur serré, l’estomac retourné » par exemple sont des locutions familières et pourtant pas innocentes.

Ces agressions font apparaître des douleurs en divers points du corps. Parallèlement, au centre du corps, les organes et viscères englobés dans la toile fasciale vont eux aussi commencer à souffrir et à produire des signes fonctionnels qui viendront se mêler aux précédents. Le déséquilibre s’installe, se fixe de plus en plus solidement, totalement masqué par le cortège de signes fonctionnels parfois très nombreux qui empêchent de le repérer. L’individu devient plus fragile face à l’environnement extérieur.